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Passage dans l'ombre, de Mariateresa Di Lascia (Ed. Albin Michel, 1996)

passage-dans-l-ombre-9782226087027_0.jpgDans les régions des Pouilles, au sud de l'Italie, où se déroule cette histoire, " passer dans l'ombre " est synonyme de mourir.
Au soir de sa vie, Chiara, la narratrice, évoque son enfance au cœur de ce monde paysan d'autrefois. Une mère célibataire, Anita ; un père tardivement reparu, qui refusera le mariage que la jeune femme lui offre ; un amour impossible pour Saverio, qui est son cousin. Tels sont quelques-uns des souvenirs qu'elle espère soustraire à l'oubli, après une vie de déceptions et d'angoisse. Autour de cette enfance revit la communauté villageoise, isolée sur cette pauvre terre, avec ses haines, ses malheurs, ses luttes, symbole de l'éternelle solitude humaine.
A ces thèmes simples, Mariateresa Di Lascia confère une dimension universelle, une poésie puissante, inoubliable, couronnée, en 1996, par le prix Strega - le Goncourt italien -, accueillie en France par une critique unanime, cette œuvre unique d'une romancière disparue à quarante ans, en 1994, est d'ores et déjà devenue classique.

"Un livre tellurique, presque enchanté. les mots y semblent gravés dans la pierre. Ce roman au style vigoureux, sculptural, me rappelle Elsa Morante, par son exploration de l'univers féminin. C'est un petit chef d’œuvre." Antonio Tabucchi

" Je ne rajouterai pas grand chose à ce que dit le grand Tabucchi de ce livre unique - Mariateresa di Lascia décède à 40 ans, en 1994 après avoir reçu le prix Strega à titre posthume, comme Lampedusa pour le Guépard...excusez du peu!
On a fait tout un foin de Goliarda Sapienza avec son Art de la Joie: je trouve ce livre-ci infiniment supérieur en crédibilité, en force, en finesse. Dans ce Passage dans l'ombre funèbre et triste il y a une vraie sensibilité, une grande pudeur , une belle rigueur d'écriture... " MF (Babelio)

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