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Récit

  • Confessions d'une radine, Catherine Cusset (Gallimard 2003)

    confessions.jpg" Je suis radine mais j'aimerais ne pas l'être. La première victime de ma radinerie, c'est moi. En effet je crois que vivre c'est dépenser, jouir, donner sans compter. Surtout, ne pas compter. Je peux me mettre en colère contre moi. Je peux réagir contre. Il n'en reste pas moins : mon premier instinct, c'est d'être radine. Je finirai comme grand-maman : invitant les autres, payant avec mon fric laborieusement économisé. Je serai la femme-qui-paie-plus-vite-que-son-ombre, mais je resterai la radine : celle qui calcule. Parfois je me demande si c'est par radinerie aussi que j'écris. Pour que rien ne se perde. Pour recycler, rentabiliser tout ce qui m'arrive. Pour amasser mon passé, le constituer en réserve sonnante et trébuchante. Pour y entrer comme dans une salle au trésor et contempler mes pièces d'or. Pour investir et faire fructifier mon capital de sensations et de douleurs. "

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  • Madame Perfecta, Antonine Maillet (Actes Sud 2002)

    madame-perfecta-9782742738045_0.jpgDans ce récit écrit sur le fil tendu de l'émotion, Antonine Maillet fait revivre la mémoire de celle qui a tenu la barre de sa maison durant vingt ans. Les souvenirs du quotidien qu'elles ont partagé, dans le rire comme dans les larmes, se mêlent aux confidences peu à peu dévoilées de l'attachante Espagnole.

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  • Daewoo, de François Bon (Fayard, 2004)

    couv_daewoo.jpgLa Lorraine. Dans le paysage de fer et d'acier ravagé par la crise de la sidérurgie, l'implantation à coups de subventions publiques de trois usines du groupe coréen Daewoo, fours à micro-ondes, téléviseurs.
    Entre septembre 2002 et janvier 2003, fermeture brutale de trois usines, dont une sera incendiée. Pourtant, la première fois que j'entre à Fameck dans l'usine vide, vendue aux enchères aucune trace de cette violence sociale qui a jeté sur le pavé 1200 personnes, des femmes surtout.
    Au cours de mes visites, j'en rencontrai bien sûr. Des voix toutes chargées d'émotion, la violence du travail à la chaîne, et la violence ensuite des luttes. Comment affronter maintenant le quotidien vide, et ce qu'il en est pour les enfants, pour le temps, pour sa propre idée de la vie ?
    Ces récits entendus, les transcrire ne suffit pas : il faut raconter, reconstruire, la cellule de reclassement, les appartements où vous êtes reçu et le supermarché. Ce qui est proposé comme nouvelle figure du travail ? Centres d'appels, marché du chien.
    Il faut aussi entrer dans les silences. On vous parle d'une qui n'est plus.
    Ce n'est pas un livre prémédité : il s'agissait au départ de jouer, ici même, une pièce de théâtre. Et puis, à cause des visages, pour la densité des mots en partage, je décide d'écrire. Si les ouvrières n'ont plus leur place nulle part, que le roman soit mémoire.

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  • Le livre que je ne voulais pas écrire, de Erwan Larher (Quidam 2017)

    Un témoignage li9782374910635FS.gif.jpgttéraire sur l'attentat du Bataclan en novembre 2015. L'écrivain, blessé pendant les événements, évoque l'absurdité, le bouleversement, la violence et l'émotion provoqués par les assassinats terroristes.

     

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  • Le prince à la petite tasse de Emilie de Turckheim

    le prince.jpgRésumé:

    Un jour, j’ai dit : « Ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu’un pourrait habiter chez nous, peut-être ? » Et Fabrice a dit : « Oui, il faudra juste acheter un lit. » Et notre fils Marius a dit : « Faudra apprendre sa langue avant qu’il arrive. » Et son petit frère Noé a ajouté : « Faudra surtout lui apprendre à jouer aux cartes, parce qu’on adore jouer aux cartes, nous ! »

    Pendant neuf mois, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli dans leur appartement parisien Reza, un jeune Afghan qui a fui son pays en guerre à l’âge de douze ans. Ce journal lumineux retrace la formidable aventure de ces mois passés à se découvrir et à retrouver ce qu’on avait égaré en chemin : l’espoir et la fraternité.

     

    « Accueillir quelqu'un est un voyage joyeux. Être accueilli est une aventure sans repos ».

    Récit sous forme d'un journal dune famille française qui accueille un réfugié Afghan. Une belle leçon de vie et de solidarité.