"Niccolò Ammaniti (né en 1966), écrivain provocateur, a choisi l'excès pour peindre la réalité. C'est pourtant la tendresse que l'on retiendra finalement de ce roman contemporain qui pue la misère. Au cours d'une nuit d'orage qui évoque la fin du monde, tout va s'accélérer puis exploser : le désir comme la violence, les rapports humains et les crises de folie. Devant ces portraits de bras cassés, on ne cesse de rire en grinçant des dents, car l'humour noir habite ce texte brillant et vindicatif. Niccolò Ammaniti a obtenu le prix Strega 2007 pour cette tragédie bouffonne, écrite avec l'énergie du désespoir." Christine Ferniot, Télérama.
"Rino et ses deux amis sont « affreux, sales et méchants », et survivent dans une Italie qui n'a rien de commun avec les shows brillantinés de la Rai. Ils travaillent le moins possible, boivent comme des trous, s'excitent devant des cassettes pornos et s'apprêtent à braquer un distributeur automatique de billets avec du matériel déficient. Rino, politiquement à la droite de Hitler, décore son gourbi avec un drapeau nazi, déteste les étrangers - en particulier s'ils sont noirs -, mais adore son fils de 13 ans, Cristiano, qu'il engueule beaucoup sans jamais le maltraiter. Ces deux-là sont inséparables, au-delà des principes, de la morale et des services sociaux qui les surveillent incidemment. Cristiano reste un gamin rêveur dans ce monde déréglé, avec ses envies de PlayStation, de petite copine et de scooter rouge. Son père est son dieu vivant, même s'il l'évite comme la peste quand l'alcool lui a trop mangé le cerveau." Christine Ferniot, Télérama.
"Le père cumule à lui seul tous les défauts, toutes les tares, tous les excès... absolument détestable, et pourtant l'auteur réussit la prouesse de nous le faire trouver attendrissant!" CB
Du même auteur:
Et je t'emmène, Grasset 2001
Je n'ai pas peur, Grasset 2002
La fête du siècle, Laffont 2011
Moi et toi, Laffont 2012