Ceci est une note d'un lecteur noctambule...
"Il est minuit, mardi soir, je finis à l'instant le livre d'Annie Abriel et je suis sous le charme.
En découvrant L'éléphant de la Bastille, je découvre l'auteure. Je découvre chez Annie Abriel une immense culture littéraire et picturale et une connaissance exemplaire de l'Histoire de France. J'imagine la somme de recherche et de travail intellectuel nécessaires pour l'élaboration de ce roman, qui relate la vie de deux peintres du 19ème siècle: Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) et Constance Mayer (1776-1821). Et on peut supposer qu'Annie Abriel a du se rendre à Paris et peut-être à Rome pour ses investigations.
L'ouvrage nous parle de peinture à chaque phrase mais ce n'est pas un livre "de peinture". Il est écrit comme une belle oeuvre littéraire avec des mots savoureux:"l'incomplétude de la vie de Constance" ou encore "le dos d'une femme long comme un été d'enfance".
L'ouvrage relate la vie politique mouvementée sous l'Empire, la Restauration, les Cent-jours. Mais ce n'est pas un livre d'histoire.
"L'ouvrage relate tout simplement une belle histoire d'amour." J-P D.
"Destin tragique d'une artiste se sacrifiant à son amant, lui même artiste." A.M.
Annie Abriel a enseigné l'histoire-géographie en collège et lycée puis a été coordinatrice de l'action culturelle au rectorat de Besançon. Elle a découvert l'œuvre de Prud’hon lorsqu'elle était professeur chargée de mission au musée Baron Martin de Gray. Elle vit actuellement à La Vieille Loye et c'est son premier roman.