C’est l’histoire d’une famille, des ruptures et déchirements qui se produisent en son sein, et des efforts déployés par chacun pour œuvrer à la réconciliation.
En l’espace d’une soirée, la vie sereine de la famille Sai s’écroule : Kweku, le père, un chirurgien ghanéen extrêmement respecté aux États-Unis, subit une injustice professionnelle criante. Ne pouvant assumer cette humiliation, il abandonne Folá, sa ravissante épouse nigériane, et leurs quatre enfants. Dorénavant, Olu, leur fils aîné, n’aura d’autre but que de vivre la vie que son père aurait dû avoir. Les jumeaux, la belle Taiwo et son frère Kehinde, l'artiste renommé, verront leur adolescence bouleversée par une tragédie qui les hantera longtemps après les faits. Sadie, la petite dernière, jalouse l’ensemble de sa fratrie. Mais l'irruption d'un nouveau drame les oblige tous à se remettre en question.
Les expériences et souvenirs de chaque personnage s'entremêlent dans ce roman d'une originalité irrésistible et d'une puissance éblouissante, couvrant plusieurs générations et cultures, en un aller-retour entre l’Afrique de l’Ouest et la banlieue de Boston, entre Londres et New York.
Premier roman de cet auteur d'origine ghanéenne.
"J'ai bien aimé cette histoire qui débute par l'injustice criante et raciste que subit le père de famille, Kweku, chirurgien d'origine ghanéenne oeuvrant dans un hôpital américain. Injustice qu'il n'arrive pas à assimiler et qui fera éclater la bulle familiale.
J'ai beaucoup aimé la douceur et la sensibilité avec laquelle l'auteur nous présente et nous décrit ses personnages. L'histoire se tient bien et je recommande cette lecture, autre regard sur ces Africains qui réussissent ou tentent de le faire." Babelio.
"C'est un livre en contraste. L'écriture est belle et envoûtante. L'histoire de cette famille est intéressante de par les éléments qui la composent : jalousie, trahison, rancune, douleurs, bonheurs, réconciliation, pardon, etc. Néanmoins, ce livre m'a paru long, très (trop ?) long. La narration y est pour beaucoup : la chronologie de l'histoire n'est pas respectée – l'auteur passant de l'un à l'autre des membres de la famille parfois au moment de leur enfance, tantôt lors de leur vie d'adulte, tantôt au moment du décès du patriarche – ce qui embrouille fortement le récit. D'autre part, les personnages sont nombreux et ces changements temporels incessants n'aident pas à resituer directement le personnage dont il est question.
Je ne regrette pas de l'avoir lu tant la plume est belle mais, malheureusement, le récit manque, à mes yeux, de cohésion." babelio