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NOUS AVONS LU POUR VOUS...

41FoYaP+5mL._SL160_.jpgBloody Miami / Tom Wolfe - Pocket, 2014.

 

Nous sommes à Miami ville aux Etats-Unis dominée par une population d’immigrés  de différentes origines : cubains en grand nombre, haïtiens, afro-américains, anglos de race blanche,  selon la formule d’une Haïtienne :« Si vous voulez comprendre Miami, il y a une chose que vous devez savoir avant tout. A Miami,tout le monde déteste tout le monde »

 

Un jeune policier cubain fier d’avoir intégré une unité d’élite, la patrouille maritime, est contraint par ses supérieurs anglos -américains, de sauver la vie d’un clandestin cubain juché au sommet d’un mât de voilier de 25 m de hauteur ; il est hué par les spectateurs cubains et chassé de sa communauté comme traître, et traité comme un héros par les autres.

 

Sa petite amie latina, infirmière, décidée à sortir de son milieu cubain,  quitte Nestor et son quartier pour vivre avec son patron, psychiatre spécialisé dans le traitement des addictions pornographiques. Elle va découvrir un monde où la notoriété et l’argent sont les seuls maîtres, avec tous les vices qui en découlent.

 

Un jeune journaliste WASP (White Anglo-Saxon Protestant)descendant des Immigrés protestants à la timidité maladive persuadé d’avoir découvert le scoop de sa vie,

 

Un chef de la police, noir, dont la communauté est méprisée et synonyme de délinquance, drogue..

 

Un professeur d’origine haïtienne qui fait tout pour éviter que ses enfants soient reconnus comme tels.

 

 

"On évolue dans des mondes très contrastés, pauvreté, ignorance chez les latinos, snobisme et décadence,  en particulier le sexe de bas étage omniprésent chez les riches,  parmi lesquels oligarques russes, grossiers et brutaux, anglos sûrs de leur supériorité, mais de moins en moins nombreux.

 L’écriture parsemée d’onomatopées, italiques, capitales, mots répétés comme des leitmotiv, est parfois indigeste.

 

Il y a des longueurs dans la description et la présentation des personnages qui sont nombreux, j’ai lu  environ 300 pages avant de me laisser emporter par l’intrigue." B.L.

 

« Quand on sort de Bloody Miami. On dit : Bienvenue en Amérique. Tout est dit. » 

 

 product_9782070146505_195x320.jpgL'oubli / de Frederika Amalia Finkelstein - Gallimard (L'arpenteur), 2014.

Extrait :

«Je m'appelle Alma et je n'ai pas connu la guerre. J'ai grandi en écoutant Daft Punk, en buvant du Coca-Cola et en jouant à des jeux vidéo sur la Playstation 2. Un jour, j'ai appris que mon grand-père avait fui la Pologne quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, avant la Shoah. Ce mot m'a longtemps agacée : son côté spectaculaire. Mais vendredi soir, quand je me suis retrouvée face à la petite-fille d'Adolf Eichmann et qu'elle n'arrivait pas à se remémorer le nom du camp d'Auschwitz, j'ai ressenti comme une douleur – elle a duré quelques secondes. Je me suis rappelé l'exergue de Si c'est un homme de Primo Levi : "N'oubliez pas que cela fut, non, ne l'oubliez pas" ; je crois que je veux faire exactement le contraire. Oublier tout.»

 Jeune auteure française de 24 ans, "L'oubli" est son premier roman. Elle étudie la philosophie à Paris.

 

"Je n'ai pas aimé ce roman même si je reconnais qu'il est bien écrit. D'ailleurs, j'ai eu plutôt l'impression de lire un essai philosophique qu'un roman. Il n'y a aucun dialogue, on a beaucoup de mal à suivre les pensées souvent répétitives de la jeune fille. Je ne suis pas prête de l'oublier..." S.M.

Autres critiques presse :

Télérama

Le nouvel Obs

 

CVT_LUMIERE-DES-ETOILES-MORTES_7440.jpegLa lumière des étoiles mortes / John Banville - Robert Laffont (Pavillons), 2014.

 

Il avait quinze ans, elle, trente-cinq. C'était il y a cinquante ans. Un baiser volé dans une voiture, et tout avait commencé, le temps d'un demi-printemps et de quelques mois d'été. Le premier amour, celui qui emporte tout, qui a rendu fou l'adolescent qu'était Alex à l'époque. Mrs Gray, Celia Gray, la mère de son meilleur ami. Rencontres secrètes dans la bicoque d'un paysan, en bordure de leur petite ville d'Irlande, frôlements furtifs dans la maison familiale des Gray, et puis le scandale de leur liaison...
Quel âge doit-elle avoir, à présent, Mrs Gray ? Quatre-vingt-deux, quatre-vingt-trois ans ? se demande Alex. Est-elle encore en vie ? Pourquoi ces souvenirs resurgissent-ils ici et maintenant, se télescopant avec ceux de sa fille, Cass, dont le suicide dix ans plus tôt l'a laissé dans un état de sidération inguérissable ? Et pourquoi au moment ou lui qui ne tournait plus rien est rappelé au cinéma au côté de la célèbre actrice Dawn Devonport, dont la jeunesse et la fragilité lui évoquent tellement Cass ?
Souvenirs de Cass, souvenirs de Mrs Gray, Dawn qui divague... Alex nous entraîne dans un fascinant jeu de miroirs entre présent et passé, souvenirs et digressions, hanté par cette question : qu'est-ce qui sépare la mémoire de l'imagination ?

 

 John Banville est un écrivain mais aussi un journaliste et un scénariste irlandais qui n'écrit qu'en anglais. Il a aussi écrit sous le pseudonyme de Benjamin Black (romans policiers noirs).

 

"Le narrateur retrace quelques épisodes importants de sa vie et s'interroge (et nous avec) sur la fiabilité de la mémoire : souvenirs réels ou constructions de l'esprit ? C'est un très bon roman, dont se dégage une atmosphère forte, souvent troublante." P.R.

Autres critiques presse :

Télérama

 

wolfe tom,finkelstein frederika amalia,banville johnDemain est un autre jour/ Lori Nelson Spielman - Le Cherche midi, 2013

À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu'elle va hériter de l'empire de cosmétique familial. Mais, à sa grande surprise, elle ne reçoit qu'un vieux papier jauni et chiffonné : la liste des choses qu elle voulait vivre, rédigée lorsq' elle avait 14 ans. Pour toucher sa part d héritage, elle aura un an pour réaliser tous les objectifs de cette life list... Mais la Brett d'aujourd'hui n a plus rien à voir avec la jeune fille de l'époque, et ses rêves d'adultes sont bien différents. Enseigner ? Elle n a aucune envie d' abandonner son salaire confortable pour batailler avec des enfants rebelles. Un bébé ? Cela fait longtemps qu'elle y a renoncé, et de toute façon Andrew, son petit ami avocat, n'en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s'y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C'est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que...

 

"Premier roman de Lori Nelson Spielman. Comédie romantique divertissante, personnages attachants. Facile à lire, certaines lectrices l'ajouteront sans problème à leur check-list des vacances !" A.J.

 

wolfe tom,finkelstein frederika amalia,banville john11 novembre / Paul Dowswell - Naïve Land, 2014

C'est le déroulement de la journée du 11 novembre 1918 vécue par quelques jeunes soldats au front de Flandre : Jim l'anglais, Heaton, Eddie et Will les américains et juste en face, Erich et Axel, les allemands. Tous ces personnages ont encore l'âge du lycée et viennent tout juste de subir leur baptême du feu. L'armistice est signé à 4 heures du matin, mais au front la guerre continue tant que le cessez-le-feu n'est pas officiel. L'un des jeunes combattants est tué deux heures avant que les cloches sonnent dans les campagnes. Eddie l'américain parle un peu l'allemand : des contacts se nouent entre ces jeunes, ce qui évite à Axel d'être pendu par les villageois français avides de vengeance. Mieux, le petit groupe de soldats, copains depuis deux heures, aident "le boche" à retrouver discrètement son régiment pour rejoindre l'Allemagne au plus vite, au lieu de rester prisonnier.

"Ces séquences émouvantes sont décrites de manière simple et digne et en font un livre très instructif pour les jeunes. Le chapitre final indique ce qui est historique : les lieux et les heures, et ce qui est fictif : les personnages. excellent livre." J-P.D.

 

 

wolfe tom,finkelstein frederika amalia,banville john,dowswell paul,spielman lori nelsonMadame / Jean-Marie Chevrier - Albin Michel, 2014

 

"Roman psychologique tout public dans un style littéraire agréable, poétique parfois.

Il faudra quelques chapitres pour comprendre que ce « huis clos » se déroule à notre époque.

Le passé est présent. Madame semble évoluer dans un autre temps, mal fagotée, fumant et buvant, tout sauf agréable.

Madame de la Villonière est une aristocrate « déchue » qui habite un château aux nombreuses pièces non habitées, non chauffées non dépoussiérées, hantées par de sombres souvenirs …madame vit  seule avec sa vieille servante qui s’y meurt.

 Guillaume, le fils des fermiers, est quant à lui tenu par Madame, à se rendre tous les mercredis au château pour parfaire son éducation. Madame veut en faire un médecin, un lettré.

 Tout au long du roman, on est intrigué par  le lien ambigu que cette femme âgée entretient avec Guillaume : elle l’a rebaptisé Willy et elle ira même jusqu’à l’adopter malgré la réticence de ses parents soumis à leur patronne. Quelle place cette femme veut elle lui donner ?

Et par filigrane des confidences de madame et un voile se déchire : madame avait un fils , Corentin mort le jour de ses 14 ans…

On saisit vite, à l’atmosphère qui se  dégage de ce roman,  que l’issue risque d’être fatale pour l’un des deux protagonistes." M. F-M.

 

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