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NOUVELLES REVUES A BEL AIR EN 2015
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JUSTE UN COIN DE CIEL BLEU de Gilbert BORDES
Ils sont trois, trois drôles de Pieds Nickelés qui ont uni leur solitude pour une improbable équipée. Aurélien, l'aveugle bourru, qui vient de perdre son chien Nestor. François, son seul ami, qui traîne une réputation de noceur. Et puis Clotilde, onze ans et un sacré caractère, que sa mère a confiée en garde à ses grands-parents. Poussés par leurs blessures et entraînés par leurs rêves, ces compagnons d'infortune partent pour Lourdes dans l'espoir d'un miracle. Sans penser qu'une gamine qui disparaît avec deux hommes, cela peut prêter à confusion. Malgré les embûches, Aurélien, François et Clotilde vont découvrir que le vrai trésor du pèlerinage, ce n'est pas la destination, mais le voyage.
"Récit tendre, plein d'émotion sans tomber dans le mièvre. On le lit très vite et on le reprend pour le relire encore une fois et s'imprégner de ses personnages. Mr Bordes sait nous captiver à chaque fois." C.D.
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NOUS AVONS LU POUR VOUS...
Bloody Miami / Tom Wolfe - Pocket, 2014.
Nous sommes à Miami ville aux Etats-Unis dominée par une population d’immigrés de différentes origines : cubains en grand nombre, haïtiens, afro-américains, anglos de race blanche, selon la formule d’une Haïtienne :« Si vous voulez comprendre Miami, il y a une chose que vous devez savoir avant tout. A Miami,tout le monde déteste tout le monde »
Un jeune policier cubain fier d’avoir intégré une unité d’élite, la patrouille maritime, est contraint par ses supérieurs anglos -américains, de sauver la vie d’un clandestin cubain juché au sommet d’un mât de voilier de 25 m de hauteur ; il est hué par les spectateurs cubains et chassé de sa communauté comme traître, et traité comme un héros par les autres.
Sa petite amie latina, infirmière, décidée à sortir de son milieu cubain, quitte Nestor et son quartier pour vivre avec son patron, psychiatre spécialisé dans le traitement des addictions pornographiques. Elle va découvrir un monde où la notoriété et l’argent sont les seuls maîtres, avec tous les vices qui en découlent.
Un jeune journaliste WASP (White Anglo-Saxon Protestant)descendant des Immigrés protestants à la timidité maladive persuadé d’avoir découvert le scoop de sa vie,
Un chef de la police, noir, dont la communauté est méprisée et synonyme de délinquance, drogue..
Un professeur d’origine haïtienne qui fait tout pour éviter que ses enfants soient reconnus comme tels.
"On évolue dans des mondes très contrastés, pauvreté, ignorance chez les latinos, snobisme et décadence, en particulier le sexe de bas étage omniprésent chez les riches, parmi lesquels oligarques russes, grossiers et brutaux, anglos sûrs de leur supériorité, mais de moins en moins nombreux.
L’écriture parsemée d’onomatopées, italiques, capitales, mots répétés comme des leitmotiv, est parfois indigeste.
Il y a des longueurs dans la description et la présentation des personnages qui sont nombreux, j’ai lu environ 300 pages avant de me laisser emporter par l’intrigue." B.L.
« Quand on sort de Bloody Miami. On dit : Bienvenue en Amérique. Tout est dit. »
L'oubli / de Frederika Amalia Finkelstein - Gallimard (L'arpenteur), 2014.
Extrait :
«Je m'appelle Alma et je n'ai pas connu la guerre. J'ai grandi en écoutant Daft Punk, en buvant du Coca-Cola et en jouant à des jeux vidéo sur la Playstation 2. Un jour, j'ai appris que mon grand-père avait fui la Pologne quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, avant la Shoah. Ce mot m'a longtemps agacée : son côté spectaculaire. Mais vendredi soir, quand je me suis retrouvée face à la petite-fille d'Adolf Eichmann et qu'elle n'arrivait pas à se remémorer le nom du camp d'Auschwitz, j'ai ressenti comme une douleur – elle a duré quelques secondes. Je me suis rappelé l'exergue de Si c'est un homme de Primo Levi : "N'oubliez pas que cela fut, non, ne l'oubliez pas" ; je crois que je veux faire exactement le contraire. Oublier tout.»
Jeune auteure française de 24 ans, "L'oubli" est son premier roman. Elle étudie la philosophie à Paris.
"Je n'ai pas aimé ce roman même si je reconnais qu'il est bien écrit. D'ailleurs, j'ai eu plutôt l'impression de lire un essai philosophique qu'un roman. Il n'y a aucun dialogue, on a beaucoup de mal à suivre les pensées souvent répétitives de la jeune fille. Je ne suis pas prête de l'oublier..." S.M.
Autres critiques presse :
La lumière des étoiles mortes / John Banville - Robert Laffont (Pavillons), 2014.
Il avait quinze ans, elle, trente-cinq. C'était il y a cinquante ans. Un baiser volé dans une voiture, et tout avait commencé, le temps d'un demi-printemps et de quelques mois d'été. Le premier amour, celui qui emporte tout, qui a rendu fou l'adolescent qu'était Alex à l'époque. Mrs Gray, Celia Gray, la mère de son meilleur ami. Rencontres secrètes dans la bicoque d'un paysan, en bordure de leur petite ville d'Irlande, frôlements furtifs dans la maison familiale des Gray, et puis le scandale de leur liaison...
Quel âge doit-elle avoir, à présent, Mrs Gray ? Quatre-vingt-deux, quatre-vingt-trois ans ? se demande Alex. Est-elle encore en vie ? Pourquoi ces souvenirs resurgissent-ils ici et maintenant, se télescopant avec ceux de sa fille, Cass, dont le suicide dix ans plus tôt l'a laissé dans un état de sidération inguérissable ? Et pourquoi au moment ou lui qui ne tournait plus rien est rappelé au cinéma au côté de la célèbre actrice Dawn Devonport, dont la jeunesse et la fragilité lui évoquent tellement Cass ?
Souvenirs de Cass, souvenirs de Mrs Gray, Dawn qui divague... Alex nous entraîne dans un fascinant jeu de miroirs entre présent et passé, souvenirs et digressions, hanté par cette question : qu'est-ce qui sépare la mémoire de l'imagination ?John Banville est un écrivain mais aussi un journaliste et un scénariste irlandais qui n'écrit qu'en anglais. Il a aussi écrit sous le pseudonyme de Benjamin Black (romans policiers noirs).
"Le narrateur retrace quelques épisodes importants de sa vie et s'interroge (et nous avec) sur la fiabilité de la mémoire : souvenirs réels ou constructions de l'esprit ? C'est un très bon roman, dont se dégage une atmosphère forte, souvent troublante." P.R.
Autres critiques presse :
Demain est un autre jour/ Lori Nelson Spielman - Le Cherche midi, 2013
À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu'elle va hériter de l'empire de cosmétique familial. Mais, à sa grande surprise, elle ne reçoit qu'un vieux papier jauni et chiffonné : la liste des choses qu elle voulait vivre, rédigée lorsq' elle avait 14 ans. Pour toucher sa part d héritage, elle aura un an pour réaliser tous les objectifs de cette life list... Mais la Brett d'aujourd'hui n a plus rien à voir avec la jeune fille de l'époque, et ses rêves d'adultes sont bien différents. Enseigner ? Elle n a aucune envie d' abandonner son salaire confortable pour batailler avec des enfants rebelles. Un bébé ? Cela fait longtemps qu'elle y a renoncé, et de toute façon Andrew, son petit ami avocat, n'en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s'y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C'est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que...
"Premier roman de Lori Nelson Spielman. Comédie romantique divertissante, personnages attachants. Facile à lire, certaines lectrices l'ajouteront sans problème à leur check-list des vacances !" A.J.
11 novembre / Paul Dowswell - Naïve Land, 2014
C'est le déroulement de la journée du 11 novembre 1918 vécue par quelques jeunes soldats au front de Flandre : Jim l'anglais, Heaton, Eddie et Will les américains et juste en face, Erich et Axel, les allemands. Tous ces personnages ont encore l'âge du lycée et viennent tout juste de subir leur baptême du feu. L'armistice est signé à 4 heures du matin, mais au front la guerre continue tant que le cessez-le-feu n'est pas officiel. L'un des jeunes combattants est tué deux heures avant que les cloches sonnent dans les campagnes. Eddie l'américain parle un peu l'allemand : des contacts se nouent entre ces jeunes, ce qui évite à Axel d'être pendu par les villageois français avides de vengeance. Mieux, le petit groupe de soldats, copains depuis deux heures, aident "le boche" à retrouver discrètement son régiment pour rejoindre l'Allemagne au plus vite, au lieu de rester prisonnier.
"Ces séquences émouvantes sont décrites de manière simple et digne et en font un livre très instructif pour les jeunes. Le chapitre final indique ce qui est historique : les lieux et les heures, et ce qui est fictif : les personnages. excellent livre." J-P.D.
Madame / Jean-Marie Chevrier - Albin Michel, 2014
"Roman psychologique tout public dans un style littéraire agréable, poétique parfois.
Il faudra quelques chapitres pour comprendre que ce « huis clos » se déroule à notre époque.
Le passé est présent. Madame semble évoluer dans un autre temps, mal fagotée, fumant et buvant, tout sauf agréable.
Madame de la Villonière est une aristocrate « déchue » qui habite un château aux nombreuses pièces non habitées, non chauffées non dépoussiérées, hantées par de sombres souvenirs …madame vit seule avec sa vieille servante qui s’y meurt.
Guillaume, le fils des fermiers, est quant à lui tenu par Madame, à se rendre tous les mercredis au château pour parfaire son éducation. Madame veut en faire un médecin, un lettré.
Tout au long du roman, on est intrigué par le lien ambigu que cette femme âgée entretient avec Guillaume : elle l’a rebaptisé Willy et elle ira même jusqu’à l’adopter malgré la réticence de ses parents soumis à leur patronne. Quelle place cette femme veut elle lui donner ?
Et par filigrane des confidences de madame et un voile se déchire : madame avait un fils , Corentin mort le jour de ses 14 ans…
On saisit vite, à l’atmosphère qui se dégage de ce roman, que l’issue risque d’être fatale pour l’un des deux protagonistes." M. F-M.
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JACK ET LA MECANIQUE DU COEUR de Mathias Malzieu et Stéphane Berla
Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois: premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel un Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais, à Paris jusqu'aux portes de l'Andalousie.
"Aventure surprenante et originale. De très belles musiques. La fin est inhabituelle pour un dessin animé et peut amener les plus grands à se questionner. A recommander." A.C.
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CHARLOTTE de David Foenkinos
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.»
PRIX RENAUDOT 2014
PRIX GONCOURT DES LYCEENS 2014"Si la sincérité de David Foenkinos n’est pas en doute, la réussite de son roman est une autre question. Habitué des comédies douces-amères à succès (La Délicatesse, Les Souvenirs), David Foenkinos s’astreint à une sobriété grandiloquente à force de démonstrativité. Elle ne parvient à lui faire éviter ni le kitsch (« Elle est belle, avec de longs cheveux noirs comme des promesses. » ; « Le bonheur devient une île dans le passé, inaccessible. ») ni les notations pour le moins maladroites (la conférence de Wannsee, en 1942, résumée comme « une petite réunion de travail dirigée par Reinhard Heydrich »)." Le Monde des livres"Charlotte est écrit comme en vers libres, chaque courte phrase étant suivie d’un retour à la ligne. Ce style donne l'impression d'un sujet grave maltraité, sinon mal traité..." J-P.D."On sent que l'écrivain est hantée par l'artiste: il retrace sa vie et en même temps, il se décrit partant sur ses traces. Roman émouvant au style très personnel." P.R. -
PAS PLEURER de Lydie Salvayre
Durant l’été 1936, quand éclate la guerre civile espagnole, alors qu’il est à Majorque, l'écrivain Georges Bernanos, catholique, monarchiste, compagnon de Maurras, est révulsé par les atrocités de la nuit franquiste, qui lui inspireront Les Grands Cimetières sous la lune (1938). Pendant ce même été, Montse, la mère de la narratrice, a 15 ans et vit à Barcelone l’émerveillement d’une révolution libertaire, elle, la « mauvaise pauvre », naguère montrée du doigt par les notables de son village catalan. Soixante-quinze ans plus tard, Montse raconte cette époque à sa fille, la narratrice, autour d’une anisette.PRIX GONCOURT 2014."Le roman raconte la naissance et l'évolution de la révolution d'Espagne en 36 et dans un village agricole qui vit en autarcie et en patriarcat depuis des siècles. L'étude traite de l'année 36, la seule dont se souvient sa mère qui vit encore en Langeudoc. Un mélange d'Hemingway, de Ruiz Lafon, de Malraux et de Victoria Avril...C eroman mérite son prix Goncourt 2014." J-P.D.
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LA MALEDICTION DU BANDIT MOUSTACHU de Irina Teodorescu
L'auteure est roumaine mais elle vit en France et écrit ses romans en français. L'histoire se passe dans un pays de l'est européen où les prêtres sont des popes qui se marient.
L'ancêtre rencontre un truand, l'héberge et le cache chez lui, dans sa cave. Sauf qu'il "l'oublie" et qu'il y meurt, jetant un sort sur tous les mâles ainés de la famille jusqu'à l'an 2000, à commencer par l'hôte indélicat qui meurt en premier.
Dans la famille, le fait est acquis que l'ainé n'a aucune chance de vivre. La présence du fantôme du bandit moustachu disparait des conversations à l'avènement du communisme : c'est une riche famille d'aristocrates qui a pour seul souci de sauver sa peau et sa fortune. N'empêche qu'il continuent de mourir, l'auteur en témoigne, c'est elle qui raconte tout en tant que survivante.
"C'est un peu long, l'auteure semble trop bavarde. 150 pages sont trop peu pour une belle histoire de vie de château mai trop pour des propos dispersés." J-P.D.
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LA CAVE A CHARBON de Ruth Rendell
L’impossible s’est produit : l’inspecteur Wexford a pris sa retraite ! Or, une rencontre inattendue avec une ancienne connaissance, le commissaire Ede, va bouleverser ses plans. Les corps de deux femmes et d’un homme ont été découverts dans la cave à charbon d’une maison cossue de St John’s Wood à Londres. Rien ne permet de les identifier, mais on a trouvé dans la veste de l’homme des bijoux d’une valeur de quarante mille livres. Intrigué, Wexford accepte d’aider le commissaire Ede, tout en menant une enquête parallèle sur le maniaque qui a attaqué sa fille en plein jour. Il est loin de se douter des périls qu’il va affronter une fois la cave à charbon vidée.
"Un bon thriller comme sait bien les écrire R. Rendell. Captivant." F.C.
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LA FEMME A LA CLEF de Vonne van Der Meer
"Femme, 59 ans, d'apparence maternelle, hanches larges, voix agréable, vient vous border et vous faire la lecture avant que vous vous endormiez. Discrétion assurée. Intentions sexuelles totalement exclues". Voilà l'annonce un brin malicieuse que rédige Nettie, lorsque la recherche d'un travail devient inévitable, quelques mois après le décès de son mari.Sans expérience professionnelle à faire valoir, elle se tourne vers sa passion et propose aux âmes esseulées chômeur célibataire, hôtesse de l'air divorcée, fillette qui boude l'école ses services en tant que lectrice.
"Un livre écrit de manière simple, qui se lit très facilement, avec beaucoup de poésie, de jolies rencontres et d’optimisme que nous vous conseillons." -
LE RAVISSEMENT DES INNOCENTS de Taiye Selasi
C’est l’histoire d’une famille, des ruptures et déchirements qui se produisent en son sein, et des efforts déployés par chacun pour œuvrer à la réconciliation.
En l’espace d’une soirée, la vie sereine de la famille Sai s’écroule : Kweku, le père, un chirurgien ghanéen extrêmement respecté aux États-Unis, subit une injustice professionnelle criante. Ne pouvant assumer cette humiliation, il abandonne Folá, sa ravissante épouse nigériane, et leurs quatre enfants. Dorénavant, Olu, leur fils aîné, n’aura d’autre but que de vivre la vie que son père aurait dû avoir. Les jumeaux, la belle Taiwo et son frère Kehinde, l'artiste renommé, verront leur adolescence bouleversée par une tragédie qui les hantera longtemps après les faits. Sadie, la petite dernière, jalouse l’ensemble de sa fratrie. Mais l'irruption d'un nouveau drame les oblige tous à se remettre en question.
Les expériences et souvenirs de chaque personnage s'entremêlent dans ce roman d'une originalité irrésistible et d'une puissance éblouissante, couvrant plusieurs générations et cultures, en un aller-retour entre l’Afrique de l’Ouest et la banlieue de Boston, entre Londres et New York.Premier roman de cet auteur d'origine ghanéenne.
"J'ai bien aimé cette histoire qui débute par l'injustice criante et raciste que subit le père de famille, Kweku, chirurgien d'origine ghanéenne oeuvrant dans un hôpital américain. Injustice qu'il n'arrive pas à assimiler et qui fera éclater la bulle familiale.
J'ai beaucoup aimé la douceur et la sensibilité avec laquelle l'auteur nous présente et nous décrit ses personnages. L'histoire se tient bien et je recommande cette lecture, autre regard sur ces Africains qui réussissent ou tentent de le faire." Babelio."C'est un livre en contraste. L'écriture est belle et envoûtante. L'histoire de cette famille est intéressante de par les éléments qui la composent : jalousie, trahison, rancune, douleurs, bonheurs, réconciliation, pardon, etc. Néanmoins, ce livre m'a paru long, très (trop ?) long. La narration y est pour beaucoup : la chronologie de l'histoire n'est pas respectée – l'auteur passant de l'un à l'autre des membres de la famille parfois au moment de leur enfance, tantôt lors de leur vie d'adulte, tantôt au moment du décès du patriarche – ce qui embrouille fortement le récit. D'autre part, les personnages sont nombreux et ces changements temporels incessants n'aident pas à resituer directement le personnage dont il est question.
Je ne regrette pas de l'avoir lu tant la plume est belle mais, malheureusement, le récit manque, à mes yeux, de cohésion." babelio